Portrait de Cristina Romanelli

Doctorants

Il est passionnant de pouvoir explorer des terrains encore peu connus… Mais aussi de pouvoir connaître les coulisses des restaurants universitaires, de réfléchir sur les stratégies utilisées pour diffuser des normes et informations liées à l’alimentation, d’échanger avec les étudiants pour essayer de comprendre leurs pratiques alimentaires et leurs visions de monde…

Originaire du Brésil, j'ai une formation en communication et cinq ans d'expérience dans le journalisme et la communication des organisations. J'ai repris mes études en France pour faire un master d'anthropologie à l'Université de Strasbourg et un master de sciences sociales appliquées à l'alimentation à l'Université Toulouse Jean Jaurès. J’ai eu une expérience de recherche à l’INRAE, dans le cadre du projet européen H2020 IMAGE (Innovative Management of Animal Genetic Resources), et ensuite au laboratoire GERiiCO, notamment dans le cadre du projet VALETUD (Vulnérabilité(s) et alimentation des étudiants).

Puisque la recherche est devenue une vraie passion pour moi, le doctorat s'est révélé comme une étape naturelle et logique dans mon parcours. Cependant, ce n’était pas simple de trouver un financement pour une thèse… En attendant, j’ai suivi une année d’études avancées en sociologie (BAC+ 6) à l’Université Nouvelle de Lisbonne, au Portugal, lors de laquelle j’ai pu continuer à développer mon projet.

Au départ plus intéressée aux rapports entre les humains et les autres animaux, j'ai peu à peu intégré l’alimentation dans ma recherche. Après deux mémoires de master (l’un autour des mouvements citoyens qui défendent les droits des animaux, et l’autre sur le rôle de l’attachement des éleveurs aux races locales d’animaux d’élevage pour la conservation de ces dernières), j’ai décidé de me concentrer sur la diminution de la consommation de produits d’origine animale dans un contexte encore très peu étudié. En effet, les enquêtes sur les politiques publiques qui prônent une alimentation plus végétale auprès des jeunes adultes dans l’enseignement supérieur sont encore rares. Il est passionnant de pouvoir explorer des terrains encore peu connus… Mais aussi de pouvoir connaître les coulisses des restaurants universitaires, de réfléchir sur les stratégies utilisées pour diffuser des normes et informations liées à l’alimentation, d’échanger avec les étudiants pour essayer de comprendre leurs pratiques alimentaires et leurs visions de monde…

Quant aux projets futurs, je suis ouverte à toutes les possibilités ! J’aimerais travailler dans la recherche, mais je pourrais me retrouver aussi dans l’enseignement supérieur, dans la recherche appliquée ou dans la communication stratégique, par exemple.