Portrait d'Alice Kidana Gali
Doctorants
Après avoir obtenu mon baccalauréat littéraire en 2004 à Ndjaména (Tchad), je pris mon envol pour le Mali et précisément à l’université des Sciences Humaines et Sociales de Bamako pour valider, après quatre années d’études, une maîtrise en socio-anthropologie (2009).
De retour à Ndjaména, je fis mon entrée dans une ONG chargée de parrainages des enfants en situation difficile comme assistante de parrainage,poste que j’ai occupé jusqu’à mon départ pour l’université de St Louis au Sénégal pour un cursus de Master 2 en sociologie de développement (2012).
Ce diplôme de Master m’a permis d’intégrer l’administration parlementaire en 2013 à travers plusieurs postes dont celui de responsable adjointe des services de la communication.
Ma passion pour la communication remonte à mes années de collège et dans les organisations de l’enfance missionnaire catholique où j’étais la porte-parole des enfants en tous lieux (enfant parlementaire). L’un de mes rêves en communication fût donc réalisé au début de l’année 20 13 par mon intégration à la rédaction de la télévision tchadienne comme « reporter stagiaire ». C’est grâce à ce stage que l’on m’a repérée et recrutée au parlement. La marche vers les grands projets de communication a commencé à cet instant précis. Il fallait donc justifier toutes ces expériences avec un diplôme dans ce domaine. C’est alors que les portes de l’université de Lille se sont donc ouvertes à moi en cet instant T pour le Master en Info-Doc et précisément en Veille et Communication de l’Information Stratégique (2022). Je repris goût aux études et précisément à la recherche scientifique.
Je partageais mes réflexions sur les questions relatives aux technologies numériques au sein d’une institution politique (le parlement) où l’usage de ces dispositifs fait débat avec Mme Laure Bolka-Tabary qui avait déjà dirigé mes travaux de Master VeCIS. Le projet de thèse pris corps. J’ai donc décidé de le soumettre au laboratoire Gériico pour approbation.
Réaliser ma thèse sur les questions d’appropriation, d’évaluation et d’analyse des usages des dispositifs numériques (axe 3/ Gériico) par les acteurs politiques au Tchad, un terrain où les données sur les pratiques numériques sont presque inexistantes, est un grand challenge pour moi. Cependant cette ambition est portée par le désir de produire des données exploitables sur les pratiques numériques sur le terrain et se doter des méthodologies scientifiques et pédagogiques pour accompagner les transformations numériques en cours au Tchad.