Archives des langues en danger : enjeux et méthodes.

GERiiCO Séminaire communication numérique et sciences sociales
EN MODE VISIO-CONFÉRENCE

Titre : Archives des langues en danger : enjeux et méthodes.

Intervenant (s) : Alexis MICHAUD, chercheur CNRS en linguistique au LACITO (Langues et civilisations à tradition orale, UMR7107) et contributeur au corpus PANGLOSS.

Discutante :Amel FRAISSE

Résumé 

Contact : Laurence Favier 

Lien zoomhttps://univ-lille-fr.zoom.us/j/97959012419?pwd=bkVTakNicHBhOUhKR3BnZmg0MlhEdz09

ID de réunion : 979 5901 2419

Code secret : 271035

 

Résumé du cycle de séminaire : La sociologie et les sciences de l’information et de la communication font face à généralisation du numérique non pas seulement comme un outil de traitement de leurs matériaux de recherche mais comme un media dans lequel se joue une grande partie des activités et des relations humaines, ces activités et relations qui sont leur objet d’étude. L’information (presse, information scientifique etc.), la lecture, l’enseignement, l’accès à la culture (bibliothèques, musées, cinéma) le commerce, les rencontres, la consommation et bien d’autres aspects de l’activité humaine et sociale est médiatisée aujourd’hui par des plateformes numériques. L’objet d’étude de ce séminaire porte sur les problèmes de méthode rencontrés quand on analyse les données numériques que les chercheurs en sociologie et en information-communication notamment recueillent dans des enquêtes, des corpus, des jeux de traces numériques. Ces données devenant massives (big data), le chercheur en sciences sociales est confronté à plusieurs difficultés : la diversité des données, leur qualité (biais contenus dans les données massives) leur anonymisation, la quantification des individus.

Le séminaire souhaite se concentrer sur les questions d’interprétation liées aux méthodes de recueil et de traitement de telles données.  

Sous le nom de « sciences sociales computationnelles » ou « sciences sociales numériques » chercheurs en devenir et chercheurs aguerris s’interrogent sur la nécessité pour les « sciences sociales de se réinventer et compléter leur arsenal théorique et méthodologique pour devenir (...) des sciences sociales de troisième génération » (Boullier Sociologie du numérique, 2016, p.320). C’est dire à quel point les problèmes de méthode sont bien indissolublement liés à des questions épistémologiques. Nous sollicitons étudiants et chercheurs à partager réflexion et expérience sur ce thème lors de quatre séminaires.


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